le 26/07/2022
-Si l’investissement en actions comporte un risque en capital, il attire un nombre croissant d’épargnants. En période d’inflation, l’investisseur doit se montrer attentif aux secteurs auxquels la hausse des prix profite, ou à ceux qui résistent bien à l’inflation. Le point sur les atouts des actions et sur les modalités d’investissement.
Les investisseurs s’intéressent davantage aux marchés actions depuis le premier confinement. De façon inopinée, ce temps d’arrêt a permis à de nouveaux épargnants de découvrir les arcanes de la bourse et de faire leurs premiers achats en actions. En 2022, le constat est sans ambiguïté : avec 2,5 millions, le nombre de particuliers actifs en bourse a doublé en deux ans.
Un risque de perte en capital
Acheter des actions participe à une stratégie de diversification du patrimoine, en complément de placement dans la pierre ou dans l’épargne salariale par exemple. C’est aussi une façon de donner du sens à son investissement car les actions permettent de profiter du dynamisme de l’économie tout en soutenant les entreprises.
Quel est le potentiel de rendement et de risque d’une épargne placée en actions ? Le prix d’une action cotée en bourse est déterminé par le jeu de l’offre et la demande. La volatilité des actions en fait un actif dont les performances peuvent varier considérablement dans le temps. C’est un facteur de risque de perte en capital important. Cependant, à long terme, les spécialistes s’accordent à dire qu’avec le temps, le risque des placements en actions diminue nettement. Sur une durée de 30 ans par exemple, ces placements dégagent en moyenne une performance positive.
Investir en période d’inflation
Le risque de perte en capital est avivé en temps d’inflation. Toutefois, l’inflation ne se traduit pas nécessairement par une baisse des marchés d’actions. Pour protéger son portefeuille, il convient de privilégier des valeurs peu sensibles à l’inflation ou des titres à qui ce phénomène bénéficie. La remontée des taux d’intérêt favorise les banques – le compartiment bancaire est donc à privilégier -, et le secteur de l’énergie, particulièrement les valeurs pétrolières. Idem pour le secteur des matières premières. Celui du luxe devrait, quant à, lui offrir une belle résistance à l’inflation. Autant d’opportunités d’investissements à étudier.
Investir en pratique
Pour investir en actions, il faut disposer d’un compte-titres dans un établissement financier qui permet d’investir dans une large gamme de valeurs mobilières, cotées et non cotées en Bourse, en France et sur tous les marchés internationaux. Il également possible d’utiliser un Plan d’épargne en actions (PEA) pour acquérir des actions européennes et des parts de Sicav ou de FCP investis au moins à 75% en actions européennes. Si la zone d’investissement via le PEA est « limité » à l’Union européenne, le véhicule offre un régime fiscal attractif où dividendes et plus-values sont exonérés d’impôt en l’absence de retrait fait sur le plan pendant les 5 premières années. Les particuliers doivent s’adresser à un intermédiaire, banquier ou courtier, pour passer leurs ordres d’achat et de ventes d’actions. Les frais de courtage varient entre 0,1 et 1,5% de la transaction. Des droits de garde peuvent être facturés pour assurer la conservation des titres. Des commissions de règlement différé et de report sont à prévoir, en cas d’utilisation du Service de Règlement Différé (SRD) (Service de Règlement Différé) qui permet de n’être débité de son achat qu’à la fin du mois boursier.